La fertilité touchée ?
La toxicité des traitements peut avoir des conséquences négatives sur les ovaires, et donc, la fertilité. A mon premier rendez-vous à l’Institut Curie, mon chirurgien m’a un peu rassurée en me disant qu’avant 30 ans (il faut bien avoir un avantage à être jeune patiente…), la fertilité est en général moins touchée.
Puis, avant le début de la chimio (AC + Taxol) et donc peu de temps après l’annonce de mon cancer, je me rends au rendez-vous avec une onco-gynécologue spécialisée en fertilité qui m’explique tout ce que l’on va faire pour tenter de préserver au mieux ma fertilité (ce serait dommage de se passer de mini-moi, non ? 😊).
En premier lieu, on discute de la possibilité de faire un prélèvement d’ovocytes, sans stimulation hormonale. En effet, mon cancer est hormono-dépendant, ce qui signifie que les hormones vont tendre à proliférer les cellules cancéreuses dans mon corps. La ponction s’est faite en ambulatoire mais sous anesthésie générale car c’est un acte très délicat. Les ovocytes sont tout petits et le moindre faux mouvement peut les abîmer.
🥁 One, two, three, four, five ?
Résultats des courses : on m’a prélevé 3 ovocytes, et 1 seul a survécu à la mise à maturation. Direction ? Le congel pour plus tard ! Si j’ai bien compris, il faut au moins 10 ovocytes congelés pour avoir une forte probabilité de tomber enceinte… Autant vous dire que j’espère vraiment ne pas en avoir besoin… Et si ça venait à fonctionner avec 1 seul ovocyte mature, ce sera un bébé guerrier celui-là !
Je vous parlerai prochainement du second moyen mis en place avec le docteur pour préserver ma fertilité !
Et vous, avez-vous pu congeler vos ovocytes avant le début de la chimiothérapie ?
Crédit Photo : The Putsch Girls
1 commentaire sur “— PRE-CHIMIOTHERAPIE #2 — Les petits œufs au congel’ !”