💼 Pendant ma chimiothérapie par voie intraveineuse (AC + Taxol) pour mon cancer du sein triple négatif, je travaillais en temps partiel thérapeutique. J’avais choisi de travailler le lendemain de ma chimiothérapie car la plus grosse fatigue survient quelques jours suivant l’injection.

😴 Pendant l’AC, j’ai toujours beaucoup dormi car mon corps avait besoin de récupérer et mon hémoglobine était très basse. Je vous parlerai dans un futur post de la transfusion de sang que j’ai dû avoir.

🤸‍♂️ En revanche, pendant le Taxol, quelle que soit l’heure à laquelle je me couchais, je me réveillais entre 4h et 5h du matin et impossible de me rendormir.., je pétais la forme ! C’est comme si j’étais sur une pile électrique. Le “coup de boost” direct après la chimio vient des corticoïdes (Solupred pour ma part) injectés en prémédication.

🧘‍♂️ J’avais beau faire mes exercices de sophrologie pour me relâcher ou lire un livre soporifique pour retomber dans les bras de Morphée : rien à faire ! 👛 Enfin si du shopping en ligne par exemple (oopsie doopsie) ou encore planifier des week-ends en France. Pour en savoir plus sur la possibilité de voyager sous chimiothérapie je vous invite à lire mes articles Chimio & Vacances et également Et les voyages dans tout ça ?. Mais cela n’était pas facile d’assumer la journée de travail le lendemain…

😴 Ensuite, j’ai donc demandé à avoir ma chimiothérapie à la première heure du matin. Résultat ça me faisait gagner 1h de sommeil. Ce n’était pas suffisant. Alors, le docteur a fait un essai de baisser ma dose de corticoïdes (comme je ne faisais pas de réactions cutanées particulières) et ça a marché !!! 🏆 🥇 🎉

Conclusion : toujours discuter avec les docteurs de ses effets secondaires car il est parfois possible de les limiter ❤️

Et vous, arrivez-vous à dormir avec les corticoïdes qui sont dans les prémédications ?

Crédit Photo : The Putsch Girls